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Strategy

Business Creative Strategy

Quel avenir pour la formation et le digital learning ?

Comment agir efficacement sur votre motivation ?

Levons un peu les yeux pour regarder au loin et voir ce que nous réserve le futur de la formation.

La technologie a toujours fasciné la formation. Parmi celles qui font beaucoup parler d’elles, nous allons en étudier 2 :

  • tout d’abord, les différentes formes de réalités : virtuelle, augmentée, ou à 360°. Ces expériences de XR pour eXtended Reality sont réellement prometteuses en formation.
  • et ensuite, l’Adaptive Learning qui est une combinaison de 2 notions : les Neurosciences et l’Intelligence Artificielle. Cette combinaison permet d’ajuster le déroulement et le contenu d’une formation pour proposer une meilleure expérience d’apprentissage individuelle.

 
Connaissez-vous l’eXtended Reality ?

L’approche globale des technologies de réalité virtuelle, augmentée ou à 360°, est de proposer à l’utilisateur une représentation crédible d’un monde et de lui permettre d’y être immergé, de le ressentir et d’interagir avec. Ce monde peut être totalement virtuel, réel, ou un mixe des deux. C’est la notion de sensation et d’immersion qui change tout. Regarder un film ou un jeu vidéo et être dans le film ou le jeu, ce n’est pas du tout la même expérience.

Quand on est devant son écran et qu’on tourne la tête vers le haut, c’est son plafond qu’on voit. La promesse des nouvelles réalités, c’est de permettre de rester dans le monde virtuel, quel que soit le mouvement des yeux, de la tête, du corps, du coup. Votre plafond n’existe plus, car vous ne le voyez plus. Et cela change tout, car vous n’êtes plus un simple spectateur qui observe ce monde de l’extérieur, mais vous devenez un des éléments de ce monde.

L’eXtended Reality : le futur de la formation digitale ?

L’immersion dans des environnements simulés

Déjà popularisées par certains Serious Game, les simulations dans des environnements 3D prennent une dimension réellement immersive avec l’usage d’équipements dédiés à la réalité virtuelle. Il est alors possible d’être réellement plongé dans des simulations interactives où les apprenants peuvent agir, ressentir et expérimenter des activités proches du réel.

Formation digitale et réalité augmentée

On peut aussi imaginer augmenter le réel par des compléments pédagogiques, comme par exemple :

  • survoler une machine avec son Smartphone pour en découvrir les composants intérieurs,
  • identifier les zones à risques dans un bâtiment,
  • obtenir les caractéristiques détaillées d’un produit en le pointant simplement avec son téléphone.

Renault par exemple, forme ses techniciens à la réparation des batteries des véhicules électriques avec la réalité augmentée.

 

 
Quel avenir pour la formation avec l’Adaptative Learning ?

Il repose sur des techniques qui permettent d’adapter l’expérience formation de chaque utilisateur à son niveau, ses attentes, son comportement et ses préférences d’apprentissage. Regardons ces 4 techniques en détails

  • la collecte de données : souvent assimilée au « big data » elle permet de « nourrir » les intelligences artificielles, avec une quantité suffisante d’informations pour être capable d’en déterminer des catégories de fonctionnement et d’apprentissage
  • l’analyse du comportement : en « observant » chaque interaction de l’apprenant, l’Adaptive Learning tente de déterminer et d’adapter en permanence le déroulement et le contenu d’une formation pour s’ajuster sur le niveau de l’apprenant, ses préférences d’apprentissage, et les méthodes pédagogiques les plus efficaces pour lui
  • l’analyse des résultats aux questions : aux exercices, aux quiz, qui sont utilisés comme des informations complémentaires au comportement pour ajuster la progression et le niveau de difficulté des séquences et des contenus.
  • les règles et les algorithmes, qui sont mis en œuvre pour rendre « intelligente » la formation. Ces algorithmes servent à mettre en œuvre les principes d’apprentissages révélés par les neurosciences au sein même du parcours et des contenus.
Ce qu’il faut retenir

L’avenir de la formation va s’enrichir des nouvelles technologies, sans pour autant rendre la formation technologique si celles-ci sont utilisées pour enrichir l’expérience utilisateur et la rendre plus individualisée.

 

Business Creative Strategy

Le e-learning est mort, vive le digital learning !

Le e-learning est mort, vive le digital learning !

 

Le e-learning est à bout de souffle. Il s’est construit sur cette croyance que l’on peut apprendre quelque chose de nouveau simplement en écoutant un monologue en ligne. Et puis, arrivé à la fin d’un module, on passe un petit test pour vérifier que l’on a bien été attentif.

 

Avouons-le, l’apprentissage n’est pas toujours sexy. Les choses changent, et le digital learning prend du galon !
Rassurons-nous, ce n’est pas un énième buzzword. Derrière ça, la promesse d’une formation personnalisée, flexible et surtout, collaborative !

Lors de l’un de nos webinars animé par Philippe Lacroix – fondateur d’IL&DI, accompagné de Gaël Dizet et de Philippe Gil, nous sommes revenus sur plusieurs points :

  • Pourquoi le e-learning n’a pas su apporter de réponse satisfaisante à la formation en entreprise ?
  • Comment réussir à se recentrer sur l’apprenant et maximiser l’impact d’une formation en ligne ?

 

Le e-learning n’est plus légitime en entreprise

L’arrivée de Youtube en 2005 a accéléré la consommation de contenus vidéos.
En entreprise, les formations présentielles évoluent avec l’arrivée du e-learning, ces formations à distance.

Le e-learning a du mal à convaincre

La promesse : nous former depuis notre bureau grâce, notamment, à la vidéo.
Depuis, l’apprentissage en entreprise s’est transformé. Pourquoi ? Parce que le e-learning a montré de nombreuses limites.
Et pourtant, l’objectif du e-learning est simple : démultiplier le contenu d’une formation sur la plus large population. On accélère ainsi la formation en interne.
Chacun est assis confortablement à son bureau, prêt à apprendre de nouvelles compétences.
Mais ce système a du mal à faire sa place dans les formations proposées par les entreprises.

  • Première cause : le changement

Et oui, le changement fait peur, n’est-ce pas ?
On ne sait pas ce qui nous attend, l’inconnu est peut-être dangereux et inefficace, alors on ne se lance pas.

  • Seconde cause : l’interaction

D’une formation en présentiel – avec café à volonté, on se retrouve seul assis derrière son bureau à suivre une formation en ligne.
Avec le e-learning, on ne communique plus avec les autres apprenants. La distance se crée, et elle n’amène aucune interaction.
Dommage lorsqu’on connaît la puissance des formations en entreprise pour améliorer l’échange et l’interconnexion des équipes.

La formation en ligne doit se transformer

Aujourd’hui, l’heure est au bilan. Les salariés ne veulent plus de ce type de formations à distance, impersonnelles, avec une valeur ajoutée mal perçue.
Les scénarios de formation ne plaisent plus non plus. Si vous avez déjà suivi une formation en e-learning, souvenez-vous de ces parcours pré-mâchés, connus à l’avance.
Apprendre doit aller plus loin que simplement suivre un parcours tracé pour arriver à un quiz final.
Voilà pourquoi les méthodes traditionnelles de e-learning ne fonctionnent plus.
Apprendre, c’est aussi pratiquer et échanger avec les autres.
Mais alors comment changer ça ?

Il faut revenir aux bases de la formation !

Concentrons-nous sur le voyage, plus que sur la destination. La première question à nous poser est : pourquoi.
Pourquoi décidons-nous de suivre une nouvelle formation ? Avec quel objectif  ?
Si certains d’entre vous choisissent une formation pour cocher une case et avoir une certification en fin de session, c’est une mauvaise façon d’envisager l’apprentissage.

La formation doit se penser sur le long-terme.
Acquérir de nouvelles compétences doit nous permettre de devenir meilleur dans notre quotidien. Chaque formation doit nous inspirer en nous donnant envie de continuer d’apprendre et d’en savoir toujours plus.
Le e-learning n’a pas réussi à délivrer l’expérience d’apprentissage que l’on attendait avec le développement des nouvelles technologies. Mais rien n’est perdu !

L’humain est au coeur de l’offre de formation

N’oublions jamais qui est au centre de la formation : l’apprenant et non le contenu.

“On a passé trop de temps à se préoccuper de la justesse du contenu, plus que de l’apprenant.” – Philippe Lacroix, co-fondateur d’IL&DI

Nous sommes aujourd’hui dans une société régie par nos interactions. Il n’y a qu’à voir la puissance des réseaux sociaux, quels qu’ils soient.
Qui n’a jamais été déçu de ne pas recevoir de commentaires ou de likes sur sa publication ?
L’apprentissage suit aussi cette tendance. Se former ne doit plus être un acte isolé. On veut apprendre et partager ce que l’on sait ensemble, grâce à de nouveaux dispositifs.

Digital learning : maximiser l’impact des formations

Encore un nouveau mot, mais de quoi parle-t-on vraiment ?
On ne supprime pas tout. Le e-learning fait parti du digital learning, mais ce n’est qu’une partie.
Avec le digital learning, les formations se recentrent sur la dimension sociale en y ajoutant plus de collaboration.
Il ne s’agit pas de revenir en présentiel, non. Nous sommes de plus en plus mobiles, tout va très vite, et le présentiel est de moins en moins adapté. Mais la technologie doit permettre à tous les participants de se connecter et d’échanger plus facilement.

La formation en présentielle était conçue en silo, à un instant T.

Le digital learning transforme cela en la rendant plus fluide, accessible et juste à temps. Nous avons tous accès à la connaissance sur différents canaux – mobile, tablette, ordinateur, etc.
Ces dispositifs mis en place permettent aussi d’apprendre dans d’autres contextes, plus seulement derrière son bureau. La formation vient à nous !

Pourquoi le digital learning va fonctionner ?

Lorsque l’on m’interroge sur les clés du succès du digital learning, une des choses importantes concerne la flexibilité des formations.
Elles doivent être adaptées à chacun. Et pour ça, il faut commencer par évaluer son niveau de compétence et comprendre comment nous recevons l’information.

“Là où l’e-learning était en mode asynchrone, seul face à des slides, le digital learning permet d’aller plus loin”. – Philippe Lacroix

On remet à jour les notions d’évaluation, de classe, de coach, de groupe de travail.
Les formations ne sont plus seulement utilisées pour les objectifs de performance de l’entreprise. Le salarié doit pouvoir apprendre sur un sujet qu’il a lui aussi choisi.
Cette flexibilité doit donc s’accompagner de personnalisation. Chaque employé apprend à son rythme, en se construisant un parcours d’apprentissage à la carte.
Le digital learning s’accompagne d’un tas d’outils technologiques. Ces nouvelles méthodes peuvent aussi faire gagner du temps (et de l’argent !) à toute l’entreprise. Il ne coûte pas nécessairement plus cher de former 10 ou 50 personnes.  C’est une donnée qu’il ne faut pas négliger dans les budgets de formations.
Par ailleurs, les données récoltées sont enfin utiles :

  • Aux responsables de formation : il est maintenant possible de mesurer la pertinence d’une formation grâce aux systèmes de gestion de l’apprentissage – learning management system.
  • Aux apprenants : vous pouvez avoir à votre disposition des données sur votre propre parcours d’apprentissage, et les sujets sur lesquels vous devez monter en compétences.

On rend ainsi l’apprentissage ludique, et utile !

En synthèse

Notre rapport à l’information se transforme. Je n’ai pas envie de parler d’ancien monde versus nouveau monde. Il s’agit aujourd’hui de comprendre comment chacun de nous consomme l’information.
Nous sommes passé d’une culture top down, à une culture bottom up, grâce au digital learning.
Lorsque l’on se forme, nous n’enregistrons pas seulement l’information. Nous sommes aussi  transmetteur de savoir, en partageant, corrigeant et en améliorant le contenu d’une formation, par son expérience personnelle.
Il faut accepter que tout ne soit pas parfait du premier coup. La personnalisation est plus que jamais d’actualité. Alors on teste, on s’adapte, et ce ne sera sûrement pas parfait du premier coup.
C’est aussi ça apprendre.

 

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Nos conseils pour comprendre et améliorer votre mémoire

Nos conseils pour comprendre et améliorer votre mémoire

 

Vous avez surement l’expérience de listes d’éléments à mémoriser telle que les verbes irréguliers de la langue anglaise, ou les règles du code de la route… Pour “apprendre” il faut capter des informations, les classer, les stocker et les réutiliser à bon escient. La mémoire joue donc un rôle important dans le processus d’apprentissage. Vous allez découvrir ici les principes globaux du fonctionnement de la mémoire. Et en suivant nos conseils, vous allez également comprendre comment améliorer vos capacités de mémorisation.

 

 
Comment fonctionne votre mémoire ?

Il n’y a pas une mémoire, mais des mémoires.

Il y a tout d’abord une mémoire de travail ou de court terme qui a pour fonction de stocker temporairement des informations, par exemple un numéro de téléphone juste le temps de le composer. Sa capacité est très limitée, quelques informations seulement peuvent être mémorisées avant d’être remplacées par de nouvelles informations. Ensuite, il y a des mémoires de long terme qui servent à stocker les informations de façon durable.

Pour mémoriser une information, il faut passer par trois étapes :
encoder, stocker et récupérer.

L’encodage consiste à capter les informations : des images, des mots, des sons, des odeurs…. Ensuite le stockage consiste à consolider les souvenirs. Ne vous est-il jamais arrivé de vous remémorer un lieu après avoir senti une odeur ? Vous ne stockerez qu’une partie des informations encodées, en fonction de ce que vous connaissez déjà.  Ces informations se modifieront au contact des connaissances que vous possédez déjà.

La récupération est le processus qui permet d’aller chercher l’information en mémoire. La performance de ce processus est très lié à la stratégie d’encodage utilisée lors de l’apprentissage.

Comment améliorer vos capacités de mémorisation ?

La mémoire est donc un processus sur lequel on peut agir pour le rendre plus efficace et donc l’améliorer.

On sait que la répétition des informations favorise la mémorisation à long terme. Toutefois, il faut que cette répétition soit espacée pour être efficace. Vous devez donc revenir plusieurs fois sur une information, mais de façon discontinue et pour être encore plus efficace de façon variée. Rien ne sert de relire plusieurs fois le même texte ou de revoir la même vidéo.

Ensuite la mise ne pratique favorise la mémorisation. Vous devez produire vous même une version de l’information en établissant la liste des points clés d’un texte par exemple ou en produisant une carte mentale. Vous devez vous tester souvent pour réactiver vos connaissances en mémoire. Cela solidifie la mémorisation de long terme.

On sait que la mémoire visuelle et spatiale est très performante. Aussi, vous pouvez créer des images mentales de l’information, utiliser des analogies ou user de moyens mnémotechnique. 

Enfin, vous devez dormir suffisamment pour bien mémoriser ! En effet, le sommeil permet d’éliminer des toxines qui favorisent la mémorisation. Et en plus, c’est pendant le sommeil que le cerveau met de l’ordre dans les connaissances acquises. Tout bénef n’est ce pas ?

Quelles sont les perturbateurs de la mémoire ?

Certains facteurs diminuent votre capacité à mémoriser. Parmi ces facteurs on trouve le défaut d’attention. Pour bien mémoriser vous devez être dans un environnement qui permette la concentration sur votre sujet.

Il faut également que vous vous trouviez dans un climat de confiance suffisant. Les émotions négatives perturbent l’apprentissage. Le stress peut-être un frein très important à la mémorisation. Vous devez croire en votre réussite, c’est déterminant.

Le travail en continu n’est pas bon pour la mémorisation. Vous devez faire des pauses régulièrement, puis vous y remettre, en effet votre cerveau a besoin de respirations pour continuer à apprendre, car c’est un réel effort “physique”. 

Ce qu’il faut retenir

Nous avons vu que mémoriser est un processus mental qui consiste à encoder, stocker et récupérer des informations. Vous pouvez améliorer ce processus en développant une stratégie qui tienne compte du fonctionnement de la mémoire : répétitions espacées, variété, mise en pratique, production d’images mentales, moyens mnémotechniques, et un bon sommeil. Mais vous devez éviter la surcharge cognitive, le stress et maîtriser votre rythme de travail pour y arriver.

 

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Digital learning : quelle prise en charge par les OPCA ?

Digital learning : quelle prise en charge par les OPCA ?

Jean-Luc Devrouete est responsable de l’offre de formation au sein de l’OPCA FORCO. Ses deux missions sont d’accompagner l’offre de formation et d’acheter de la formation pour les TPE et les PME. Il nous explique comment le digital learning est pris en charge par les OPCA en terme de financement et de justification du temps passé à se former.

 
Nous vivons une révolution de la formation

Plus qu’une transformation, la formation est en train de vivre une révolution. Aujourd’hui, les entreprises doivent acheter plus de formation et choisir des offres de meilleure qualité avec un budget réduit. C’est une équation compliquée à résoudre pour les OPCA et il faut donc trouver de nouvelles solutions. On pense à la e-formation, au blended et à toutes les innovations qui arrivent en terme de formation digitale.

Ensuite, l’OPCA doit être capable de mesurer les effets de ces nouvelles formes de formation. Car si on dépense moins de budget, il faut s’assurer que les formations que l’OPCA finance soient optimisées. Il va falloir vérifier un certains nombres de critères et notamment les pré-requis. Et dans un second temps, mesurer les effets de la formation à chaud ou à froid.

Vers une transformation du métier de formateur

Dans cette révolution, le métier de formateur va complètement changer. Les professionnels de la formation doivent aujourd’hui être capables de se remettre en question sur leur manière de faire, leur connaissances des pédagogies mais aussi sur l’appropriation des nouveaux publics. Le formateur doit être attentif à l’adéquation entre la formation qu’il veut mettre en place et les attentes des clients, des financeurs et des stagiaires.

Comment le digital learning est-il pris en charge par les OPCA ?

Pour que le digital learning soit pris en charge par l’OPCA, il faut que l’organisme de formation choisi dispose d’un numéro de déclaration d’activité. Il faut également qu’il réponde aux critères du décret qualité et aux indicateurs associés. L’organisme de formation doit également être référencé par son OPCA pour qu’il puisse le prendre en charge.

Il faut également que l’action de formation réponde aux conditions et à la définition de l’OPCA. Il faut que l’offre propose une évaluation, une organisation et un suivi personnalisé du stagiaire. Pour vous donner un exemple, le MOOC n’est pas une formation qui sera prise en charge par l’OPCA. D’abord parce que c’est gratuit et ensuite car ça ne fait pas l’objet d’un suivi personnalisé. Par contre le SPOC peut être prise en charge par l’OPCA car il permet un accompagnement personnel.

Comment organiser sa formation digital learning avec l’OPCA ?

C’est au moment d’établir le plan de formation de l’entreprise que le responsable formation doit solliciter son conseiller OPCA. Il pourra être accompagné et savoir si la formation en digital learning choisie est prise en charge ou pas.

Comment justifier le temps passé en formation ?

Depuis le 1er avril 2017, les organismes de formation peuvent fournir aux OPCA une attestation d’assiduité. Cette attestation doit reprendre le niveau des participants et lister les documents qui justifient du temps passé en formation :

  • feuille de présence
  • relevé de connexion pour le digital learning
  • un estimatif du temps passé sur les exercices

C’est l’ensemble de ces éléments qui permettra à l’OPCA de financer une formation en digital learning.

 

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Comment agir efficacement sur votre motivation ?

Comment agir efficacement sur votre motivation ?

Vous avez sans doute remarqué qu’il est plus facile d’apprendre lorsque le sujet nous intéresse ou lorsque le fait d’apprendre quelque chose nous permet d’atteindre un but convoité. Et il arrive bien sûr que l’on doive apprendre des choses qui ne nous attirent pas, voire qui nous rebutent à cause d’un mauvais souvenir par exemple. Comment faire pour se motiver dans ce cas ? Peut-on agir sur sa motivation ? Heureusement oui. Il existe d’ailleurs de nombreuses méthodes pour stimuler la concentration et la motivation. Suivez nos conseils et vous verrez très vite qu’apprendre est bien plus facile que vous ne le croyez.

 
Motivation vs. procrastination : arrêtez de tout remettre au lendemain

Du point de vue des neurosciences, la motivation est contrôlée par une substance chimique : la dopamine qui est un neurotransmetteur. La production de dopamine est liée à nos émotions. Elle est générée par votre cerveau lorsque vous recevez une récompense, mais aussi lorsque vous anticipez cette récompense. La production de dopamine est aussi produite par les surprises. Et on sait que la dopamine influence vos décisions, et même le traitement des vos données sensorielles.

A contrario, lorsque vous pensez à quelque chose que vous ne voulez pas faire, cela active la zone du cerveau associée à la douleur. Aussi, votre cerveau détourne votre attention sur quelque chose de plus agréable. C’est ce qui explique la procrastination, vous savez, le fait de repousser toujours une tâche que l’on n’aime pas faire à plus tard. Mais les chercheurs ont montré que si vous débutez cette tâche, la sensation d’inconfort va disparaître rapidement. Il suffit donc de s’y mettre !

Motivation et apprentissage

Votre motivation à apprendre repose sur trois piliers :

  • Votre besoin d’autonomie, c’est dire votre volonté de pouvoir faire des choix dans votre parcours de formation : choix du moment, choix dans la progression, choix du sujet, etc…
  • Votre besoin de compétences, il vous faut donc des moyens de mesurer vos progrès par la mise en pratique ou par des tests par exemple.
  • Et votre besoin d’appartenance sociale, c’est à dire la volonté de partager des points de vues, des connaissances, des expériences avec les autres ou de confronter vos points de vue.

Si ces besoins sont satisfaits dans votre parcours de formation, ils provoquent du bien-être.

Bien entendu, ces éléments dépendent à la fois du concepteur de la formation, et de vous-même. On parle de motivation extrinsèque et intrinsèque.

Attention, on sait aussi que votre motivation dépend de la perception que vous avez sur votre propre capacité à obtenir le résultat escompté. Soyez donc positifs !

 
Comment agir sur sa motivation ?

Tous ces éléments montrent qu’il est donc possible à votre niveau d’agir sur votre motivation.

Tout d’abord en utilisant les outils d’évaluation mis à disposition par les concepteurs de la formation : les tests intermédiaires ou les exercices de mise en pratique par exemple. Les récompenses obtenues produisent de la dopamine.

Utilisez également les outils de communication à disposition, pour établir des contacts avec les autres participants. Communiquez, discutez, posez des questions, partagez !

Imaginez des utilisations concrètes des connaissances acquises dans votre environnement personnel ou de travail pour renforcer votre sentiment d’efficacité personnelle.

Enfin, fixez-vous des temps de travail limités et exclusifs pour aborder les sujets qui ne vous attirent pas a priori. Accrochez-vous, le sentiment d’inconfort initial va disparaître très vite.

Ce qu’il faut retenir

Votre cerveau réagit en fonction des stimuli positifs ou négatifs qui lui sont proposés. Ces stimuli sont de diverses natures. Vous devez les connaître pour déterminer une stratégie qui entretient votre motivation tout au long du parcours en créant des situations qui favorisent la production de dopamine dans votre cerveau. Choisir sa progression, mesurer ses progrès, échanger avec les autres sont autant d’actions que vous pouvez mettre en oeuvre pour augmenter votre motivation. C’est à vous de jouer !

Envie d’en apprendre plus sur le digital learning et la formation ?

Inscrivez-vous à notre MOOC Apprendre à apprendre à l’ère du digital


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Comment réussir à mieux former ses collaborateurs grâce au digital learning ?

Comment réussir à mieux former ses collaborateurs grâce au digital learning ?

 

Le e-learning est à bout de souffle.

Lorsque l’on est en entreprise, apprendre seul devant son ordinateur ne fonctionne plus. Pour former ses équipes, il ne suffit plus de faire défiler des slides sur un powerpoint, avec une certification comme récompense.
Aujourd’hui, il s’agit de repenser la formation dans les entreprises : modalités, contenus, supports, formateurs, etc. Le digital learning apporte une réponse globale à tous ces changements.

Désormais, l’attention est portée sur l’apprenant, plus seulement sur le contenu à délivrer. Nous sommes de plus en plus libres de nous former, et de collaborer pour faire émerger de nouvelles idées. Les moyens d’accéder au savoir doivent être les plus fluides et les plus pertinents possibles.
Par ailleurs, les relations formateur-apprenant évoluent, et pour le mieux ! Le formateur est un facilitateur, un coach ou un mentor. Il doit aujourd’hui aller plus loin que la simple transmission de connaissance.
Enfin, chaque responsable de formation doit s’adapter aux changements qu’amènent le digital learning. L’objectif est de travailler sur le capital humain de chacun et sur leur réussite au sein des organisations.

Enfin, chaque responsable de formation doit s’adapter aux changements qu’amènent le digital learning. L’objectif est de travailler sur le capital humain de chacun et sur leur réussite au sein des organisations. 

Responsables de formation, vous jouez maintenant un rôle stratégique dans l’accompagnement de vos équipes !

Tous ces points ont été abordés lors de notre dernier webinar :La transformation digitale de la formation et des métiers de la formation (disponible en replay)
 Philippe Lacroix et Philippe Gil, cofondateurs du cabinet de conseil IL&DI, se sont donnés la mission de décrypter les nouvelles tendances d’apprentissage en entreprise et de comprendre la transformation des métiers de la formation. Ils ont été accompagnés par Gaël Dizet, fondateur du cabinet DG Learn et ex-responsable formation chez SFR.
Les points abordés :

  • Pourquoi le e-learning ne fonctionne plus en entreprise ?
    Quelles réponses peut apporter le digital learning pour améliorer la formation ?
    Les fonctions formations se transforment et doivent évoluer : comment s’y prendre ?
    Les conséquences pour les Responsables formation : opportunités et menaces.

Le digital learning est l’opportunité d’accompagner et former ses collaborateurs en entreprise de la meilleure manière possible. Il est temps de s’y mettre.
La question est maintenant : comment réussir cette transformation ?

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Créez votre propre boite à outils pour mieux apprendre

Créez votre propre boite à outils pour mieux apprendre

 

Pour mieux apprendre il est possible de développer certaines de vos facultés essentielles. Et il suffit parfois de connaître quelques astuces simples pour y arriver. Découvrez notre sélection d’outils pratiques à mettre en oeuvre pour vous améliorer dans le domaine de la mémorisation et de la motivation.

Nos outils pour augmenter votre capacité de mémorisation.

 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=Rj1pIB0cET4&feature=emb_logo

2 outils pour améliorer votre capacité de mémorisation

Commençons par quelques astuces pour améliorer votre mémorisation. Connaissez-vous la technique de l’espacement croissant ? Il s’agit, pour retenir une connaissance, de la revisiter plusieurs fois avec un intervalle qui grandit entre chaque séance de mémorisation. Par exemple, vous apprenez les caractéristiques des différents cépages dans le cadre d’une formation sur le vin :

  • Vous devez réviser ces caractéristiques le lendemain du premier apprentissage, car la trace neuronale de la première mémorisation est très fragile. Il faut donc la réactiver très vite.
  • Puis vous laissez 2 jours avant de recommencer, puis 4 et ainsi cette trace va se renforcer.
  • L’idéal est de varier le mode de révision. Une fois vous les récitez, une autre fois vous les écrivez, et une autre fois vous utilisez des flash cards, une carte mentale, etc…

Un autre outil sur la mémoire : la création d’une image mentale qui vous aidera à mémoriser. Il s’agit ici de travailler par association entre des mots ou des chiffres et des images. Si vous devez retenir une liste de mots, vous associez une image à chaque mots et vous vous racontez une histoire avec ces mots. Vous devez prendre un moment pour visualiser mentalement cette histoire, et vous la répéter régulièrement.

Il existe de nombreux outils pour améliorer votre capacité de mémorisation. La clé réside dans la sélection du bon outil en fonction de la nature de ce que vous avez à mémoriser. Il ne s’agit pas de recettes miracles mais d’outils, qui nécessitent une certaine pratique pour être maîtrisés.

 
Nos outils pour augmenter votre motivation

Il est possible d’augmenter sa motivation de façon très simple.

En premier lieu, fixez vous des objectifs SMART et écrivez-les. Un objectif SMART c’est un objectif Spécifique, c’est à dire précis.

  • Vous voulez être capable de lire et comprendre des revues professionnelles en anglais. C’est un objectif Mesurable.
  • Vous voulez obtenir 800 points au TOEIC. C’est un objectif Acceptable, c’est à dire qu’il me convient, je suis à l’aise avec.
  • C’est un objectif Réaliste. Cela signifie que vous estimez pouvoir y parvenir avec les moyens que vous mettez en oeuvre.
  • Enfin, c’est un objectif Temporel. Cela signifie que vous vous fixez une date cible pour l’obtenir.

Je vous suggère de rendre public cet objectif pour faciliter la rencontre avec des gens poursuivant un objectif similaire au vôtre, ce qui augmente votre motivation.

Il est souvent nécessaire, pour des formations de plusieurs semaines, de vous fixer des objectifs intermédiaires. Votre cerveau à besoin de récompenses. Des sous objectifs précis, mesurables entretiennent ainsi la motivation.

Enfin, prévoyez des séances de travail de courtes durées espacées de pauses. 30 minutes semblent un maximum avant de faire une pause. Vous devez vous isoler pour rendre ces minutes très efficaces du point de vue de l’attention que vous portez à votre sujet. Un petit truc pour cela. Utilisez la fonction minuteur de votre smartphone ou la méthode Pomodoro ! Lorsqu’il sonne, vous faites une pause.

Ce qu’il faut retenir

Vous avez vu qu’il est tout à fait possible d’améliorer votre mémoire et votre motivation avec des méthodes simples. Les méthodes que nous avons effleurées sont bien documentées dans la littérature et sur Internet. N’hésitez pas à aller voir. Il s’agit pour vous de tester ces méthodes, d’en mesurer les effets et de vous constituer votre boîte à outils, afin d’être plus performant, mais surtout de prendre encore plus de plaisir à apprendre.

 

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Quel avenir pour les responsables de formation à l’heure du digital ?

Au cours des dix dernières années, la formation en entreprise s’est radicalement transformée. Les formations en présentiel ne sont plus les seuls formats d’apprentissage : de réelles alternatives  ont fait leur apparition.

Nous devons tous trouver le temps d’apprendre, si l’on veut devenir meilleur. Mais notre besoin de mobilité et de flexibilité au travail n’est plus tout à fait en phase avec une formation traditionnelle, en présentiel.

Désormais, c’est à la formation de s’adapter aux problématiques de chacun, et non l’inverse. Le digital learning permet d’apprendre mieux et vite, grâce à de nouveaux supports – smartphones, tablettes, et des contenus plus variés – live, webinar, podcasts, mooc, etc.

Ces changements entraînent également des évolutions importantes pour les responsables de formation en entreprise.

“Le digital learning n’est pas une question d’outil, mais plutôt un changement de mentalité et un besoin de changement dans l’approche formation” 

– Philippe Lacroix, co-fondateur d’IL&DI

Aujourd’hui, un responsable formation doit raisonner de manière différente et différenciante.  Les contenus changent et les besoins de formations ne peuvent plus être pensés globalement.

Les plans de formations sont-ils devenus obsolètes ?

Les plans de formations seront toujoures proposés dans les prochaines années. Mais ces outils de développement doivent, dès maintenant, être pensés en collaboration avec les salariés.

Réfléchir à des stratégies de formations, seul dans son bureau ne fonctionne plus. Il est nécessaire de partager avec les futurs apprenants.

Il faut réussir à trouver le bon compromis entre ce dont  l’entreprise a besoin et ce que les collaborateurs veulent apprendre. C’est en ça que le métier de responsable formation va évoluer.

Faire toute sa carrière dans une seule et même entreprise n’est plus vraiment la norme. Le responsable de formation devient alors également le référent  individuel de ces orientations et changements de parcours.

Un univers et des compétences métiers qui évoluent

Un bon responsable formation est à l’aise avec tous les outils disponibles pour créer la formation d’aujourd’hui et de demain. Son but : devenir l’expert sur le sujet au sein de son entreprise.

Et pour réussir, il n’y a pas de secret : il faut aussi se former ! 

Être responsable formation, c’est aussi prendre le temps de se former et d’apprendre à son tour. Cela permet, entre autre, de mieux comprendre les nouveaux formats de digital learning. Il est alors plus facile d’évaluer de nouvelles formations , lorsque l’on comprend ce que l’on va recommander.

Voici quelques conseils de Philippe Lacroix, expert dans la formation en entreprise depuis plus de 25 ans, pour transformer l’apprentissage :

  • Tendre vers plus de réactivité. On ne peut plus attendre une année pour avoir un besoin de formation ;
  • Permettre l’apprentissage en continu, voir au quotidien ;
  • Utiliser les ressources de l’entreprise pour que tout le monde puisse mieux se former en optimisant son temps.

Tous ces changements de perspective autour de la formation permettent aux responsables formation de réinventer leur métier.

Cette fonction est stratégique pour l’entreprise puisqu’elle permet de travailler sur le capital humain, et la réussite de l’entreprise.

Les responsables formation doivent s’emparer de ces nouvelles formes de formations, comme le digital learning, afin de devenir des références dans leurs entreprises.

Tous ces changements sont une formidable opportunité pour devenir de meilleurs responsables formations !

Nous revenons en détails sur toutes ces questions liés au rôle du responsable de formation, dans notre dernier webinar : la transformation digitale des formations et des métiers de la formation

La transformation digitale de la formation et des métiers de la formation

Quels changements et évolutions à prévoir lorsque l’on passe du e-learning au digital learning ?


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Vos collaborateurs sont au coeur de la formation, écoutez-les !

Apprendre est aujourd’hui facile. Bien sûr, il faut être motivé, et parfois s’accrocher pour ne pas abandonner. 

L’accès à la formation et à l’apprentissage n’a jamais été aussi libéré : Internet est une mine d’or pour apprendre et se former ! Aucune question ne reste sans réponse ! 

En parallèle, notre environnement de travail est de plus en plus exigeant.

Les projets se font et se défont : tout va plus vite. Et pour suivre, il faut oser se former sur des sujets que l’on ne maîtrise pas. 

Mais les formations proposées en entreprise ne donnent pas toujours envie de se plonger dedans…

Lors de l’un de nos webinars animé par Philippe Lacroix – fondateur d’IL&DI, accompagné de Gaël Dizet et de Philippe Gil, nous sommes revenus sur plusieurs points :

  • Comment réussir à motiver ses collaborateurs à apprendre tous les jours ?
  • Quels sont les moyens d’évaluer la pertinence et l’efficacité d’une formation ?
Pour survivre, il faut apprendre en continue

Prenons le temps de reposer les bases.

Beaucoup d’entre nous fonctionnent en mode projet, et en équipe. C’est une opportunité et une richesse incroyable pour apprendre des autres.

Mais lorsque l’on est pris dans ses propres projets, ses objectifs ou ses deadlines, on ne pense pas vraiment à prendre le temps d’apprendre et de consolider nos connaissances.

Il y a quelques semaines, j’ai trouvé cette illustration.

Les méthodes d’apprentissage traditionnelles se focalisent sur la diffusion du savoir et sur son évaluation

L’objectif est d’être certain d’avoir compris ce que l’on a appris. C’est bien, mais insuffisant ! 

Il faut aussi que l’apprenant applique et adopte ses nouvelles connaissances. Sinon, quel est l’intérêt de se former ?

Bien évidemment, la première étape est d’apprendre ce que l’on ne sait pas.

Puis, vient la compréhension. Une fois les informations apprises, il faut s’assurer de les avoir bien digérées et comprises. Les tests en sont une bonne illustration. C’est exactement comme ça que le système scolaire fonctionne ; je ne vous apprends rien. 

L’application concrète est l’une des étapes clés du processus d’apprentissage. Si ce que l’on apprend n’est pas appliqué, utilisé, quelle est son utilité ? 

Aujourd’hui, trop de formations sont imposées aux collaborateurs, sans objectif précis. Cette mise en application peut être faite, durant la formation, en utilisant des simulations, des jeux virtuels, des mises en situation, ou directement au sein de projets en cours. Par exemple, McDonald’s utilise des simulations en ligne pour entraîner ses employés à faire face à des situations inhabituelles. 

Ensuite, l’analyse et l’évaluation de ses compétences vont plus loin qu’un simple test en ligne. Si un concept est suffisamment bien assimilé, on doit être capable de pouvoir le partager, le simplifier ou même l’enrichir par  ce que l’on sait déjà faire. 

On comprend la complexité de l’apprentissage. La formation n’est pas seulement là pour faire plaisir à ses collaborateurs. Sans suivi, ni mise en application directe, on ne contribue pas à améliorer la performance de ses collaborateurs. 

C’est pourquoi les formations en entreprise ont, elles-aussi, appris à évoluer. 

L’entreprise se transforme, les formations aussi ! 

La formation en présentiel ou “classique” a laissé sa place au digital learning, en passant par le e-learning. Je vous invite à lire mon dernier article sur le sujet, dans lequel j’explique en quoi le digital learning a détrôné le e-learning (et pourquoi ce n’est pas plus mal).

L’idée est de vous faire comprendre que la formation se transforme, pour mieux s’adapter aux besoins des entreprises. 

“Se former n’est plus un acte isolé.”  – Philippe Lacroix, co-fondateur d’IL&DI

On peut apprendre n’importe quand, n’importe où, et dans n’importe quel contexte. Aujourd’hui, la formation est nomade !  Dans les transports, dans son lit, sur son smartphone, ou en faisant la queue pour aller au ciné… l’apprentissage est disponible partout !

Les nouveaux médias transforment notre comportement

Notre rapport à l’information change. La vidéo est de plus en plus présente. Il n’y a qu’à jeter un oeil aux pages Facebook ;  les vidéos sont omniprésentes et totalisent  des taux d’engagements 5 fois supérieurs à du contenu écrit. 

“Youtube est le deuxième moteur de recherche utilisé après Google.” – Philippe Lacroix

En parlant de réseaux sociaux, notre approche a aussi changé. Ces réseaux ne sont plus réservés à notre seul cercle privé. Désormais, c’est un lieu comme un autre pour exprimer ses idées et partager du contenu plus informationnel. 

Tout le monde essaie de faire entendre sa voix sur une autoroute de contenus déjà bien surchargée. 

On est sans cesse interrompu par des notifications, des appels, des mails ou des réunions. Difficile de se concentrer, et notre temps d’attention est de plus en plus limité. 

La formation doit s’adapter et évoluer, vers des temps d’apprentissage plus courts et répétés.

La formation en entreprise ne motive plus

Face à cette baisse de l’attention, comment continuer à motiver ses collaborateurs et/ou à prendre le temps de se former ? 

“La formation ne s’impose pas aux équipes” – Philippe Lacroix

Nous n’apprenons pas tous de la même façon, au même moment, ou à la même vitesse. Les parcours de formations doivent être personnalisés et individuels

Je suis convaincu qu’un programme de formation se co-construit avec ses équipes. car chacun à des idées à partager. 

C’est comme ça que l’on fait grandir une équipe, en partageant !  

C’est pourquoi les organisations se transforment vers un modèle de management plus horizontal. La culture top down ne fonctionne plus. 

L’enjeu est aussi de faire accepter l’apprentissage comme quelque chose de normal. Ce n’est pas parce que l’on a 30 ou 40 ans que l’on ne doit plus se former. La communication est donc essentielle si l’on veut faire accepter aux équipes de se former. 

Engager les équipes, enjeu de taille ! 

Il est important également de laisser du temps à un salarié ou un manager pour se former. Ce temps doit être prévu dans son organisation quotidienne. Apprendre, ce n’est pas seulement s’asseoir derrière son ordinateur et rester passif. 

Pour engager ses équipes, il est nécessaire de remarquer les efforts et le travail accompli. Un collaborateur écouté et soutenu aura beaucoup plus de chance de réussir et de partager à son tour ce qu’il a appris. 

Les formations en digital learning sont généralement dispensées en groupe et à distance. Malgré ce groupe virtuel, on a constaté chez nos clients une vraie auto-motivation entre les stagiaires. Lorsque c’est le cas, la mission est remplie ! Faire collaborer les équipes sur des programmes de formation communs permet de les motiver.

Comment évaluer une formation en entreprise ? Le challenge ! 

Se former est une bonne chose, mais en évaluer la relevance est tout aussi important. 

Tout comme la formation en elle-même, un processus d’évaluation doit être mis en place pour mesurer la pertinence et l’efficacité post-programme.

Le niveau de satisfaction des collaborateurs est la première étape. Ont-ils apprécié ? Le formateur était-il intéressant ? 

Vient ensuite la phase d’évaluation de l’apprentissage. L’idée est d’être capable de mesurer ce niveau de connaissances. 

Il faut ensuite trouver un moyen de mesurer la mise en application des méthodes apprises lors d’une formation. Cela peut passer par de l’observation et des interviews croisées entre équipes. Sur un projet donné, il faut pouvoir démontrer l’intérêt de cette formation. Sans ça, le travail de formation en amont est inutile. 

Il reste aujourd’hui difficile de mesurer l’impact de la transformation des individus au quotidien. Ces indicateurs doivent être suivis sur le moyen et long-terme. Dans notre dernier webinar, Philippe évoquait la notion de groupes tests. 

Prenons un exemple. Je souhaite former mes commerciaux pour être plus performant. Je vais donc séparer mes équipes en deux groupes : un groupe formé et un autre groupe non formé. Sur les prochains mois, je définirai des indicateurs afin de pouvoir mieux comparer et démontrer l’impact d’une formation sur leurs performances quotidiennes. 

Il ne faut jamais oublier qu’une formation efficace permet d’acquérir  de nouvelles compétences concrètes et facilement applicables.

Sans mise en pratique directe, former ses collaborateurs perdra de sa valeur. 

Lorsqu’on se forme, ou que l’on veut former ses équipes, il faut garder en tête qu’une formation doit répondre à un besoin précis. L’évaluation sera d’autant plus simple à mesurer. 

Nous l’avons vu, à l’ère du digital,  les sources d’apprentissages sont démultipliées. Il est facile d’apprendre de nouvelles compétences. Le challenge est désormais de recenser  les bonnes formations qui répondent aux problématiques du moment.
Heureusement, les formations en entreprise ont évolué. Elles se transforment pour mieux s’adapter à nos besoins de mobilité.
Cette mobilité nous a rendu plus flexibles, grâce à la multiplication de nos interactions. En revanche, tout n’est pas parfait. Notre temps d’attention est de plus en plus limité.
Aujourd’hui, l’enjeu est d’encourager ses collaborateurs à se former. Il est primordial  de mettre en avant l’échange, la discussion et la co-création .
N’oublions pas que la formation en entreprise ne doit jamais être vécue ou perçue comme une contrainte.  
Apprendre est la seule façon de progresser dans un monde toujours plus rapide.

La transformation digitale de la formation et des métiers de la formation

Quels changements et évolutions à prévoir lorsque l’on passe du e-learning au digital learning ?


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Business Creative Strategy

Quel est l’intérêt d’un cahier des charges pour un Responsable Formation ?

Lorsqu’on débute un nouveau projet de Digital Learning, la notion de cahier des charges peut faire peur. Généralement, toutes les actions administratives à effectuer sont envisagées, avant même de se lancer dans la rédaction. On pourrait croire qu’il est contre-intuitif à l’heure des méthodes agiles et de cette volonté des entreprises d’aller plus vite dans la conduite de projet.

Mais au contraire ! C’est en commençant par un cahier des charges clair, qu’un bon projet de Digital Learning peut être conduit de la meilleure des manières, en y intégrant l’ensemble des parties prenantes. 

Lors de l’un de nos webinars animé par Philippe Lacroix, fondateur d’IL&DI, et accompagné de Gaël Dizet, fondateur de DG LEARN et ex-Digital Learning Manager chez SFR, nous nous sommes questionnés sur plusieurs points :

  • Pourquoi le cahier des charges est-il un support indispensable à la bonne exécution d’un projet ?
  • Comment peut-il être un support de communication efficace pour le Responsable de Formation ?
Le cahier des charges, garde-fou du projet

Le cahier des charges ne vous enfermera jamais dans la bonne conduite de votre projet. Il faut le voir comme un moyen d’établir un plan d’action clair, afin de vérifier que votre solution est adaptée à la problématique de l’entreprise.

Cadrer pour mieux cerner le besoin 

Avoir un cadre vous permettra d’éviter notamment les dérives, en terme de coût et de délais. C’est une garantie sur la qualité de la formation qui sera délivrée. Ce document doit être un support pour se remettre en question avant même d’avoir démarré votre projet de Digital Learning. Cette nouvelle formation correspond-elle aux attentes des commanditaires ? S’inscrit-elle dans le cadre d’un plan de formation global pour mes collaborateurs ? Est-ce la bonne méthode pour former les équipe sur une problématique précise ? 

Le cahier des charges est le fil rouge de votre projet. Il vous permet de vous poser un maximum de questions en amont, pour anticiper les éventuels challenges à venir ! Le contenu doit être structuré, les méthodes expliquées et les questions techniques abordées. Ce travail de réflexion vous aidera à y voir plus clair sur le chemin à emprunter. Vous communiquerez ainsi sur votre vision du projet. 

Reste une question à se poser : Lorsque je finis de constituer mon cahier des charges, la version est-elle définitive ? Dois-je m’y tenir à tout prix ? 

De la contrainte naît la créativité 

Le cahier des charges, bien que cadré, doit rester un outil flexible. Il donne la direction dans laquelle aller. C’est une version théorique de la bonne conduite du projet. L’application opérationnelle pourra évoluer. 

Ce support à la discussion permet d’écouter et d’entendre l’ensemble des parties prenantes. Chacun a son expertise et sa vision sur son rôle au sein d’un projet de Digital Learning. Sans support écrit, les discussions et autres réunions pourraient durer des jours entiers. Et vous ne voulez pas ça ! Votre envie est d’aller vite, d’être concret tout en ayant un impact sur le quotidien de vos collaborateurs.

Einstein disait cette phrase très vraie : “En théorie, il n’y a pas de différence entre la pratique et la théorie. En pratique si.” Il est évident que pour certains projets, à court-terme et avec des budgets clairs, on ne pourra s’éloigner du cahier des charges fixé qu’en de rares exceptions. Lors de notre webinar, Philippe Lacroix expliquait qu’avoir un cadre permet d’en sortir plus facilement.

Apprendre à être agile

Il est important de pouvoir s’adapter, s’ajuster et être agile pour progresser. Rappelons-nous que le cahier des charges est une vision et non scénario rigide devant être respecté à la lettre, à l’image d’un texte de théâtre. Je n’ai rien contre le théâtre, rassurez-vous.  Le digital est une discipline encore jeune, qui évolue très vite. Des technologies impensables il y a quelques années sont  déployées au secteur de la formation. Je pense notamment à la réalité virtuelle. Certaines problématiques ou évolutions ne peuvent pas être prévisibles dans un cahier des charges rédigé quelques mois avant la délivrabilité de la formation. En revanche, ce qui doit être rigoureux et structuré est la réflexion de départ. Pourquoi choisit-on de construire ce projet de Digital Learning ? Pour quels objectifs ? Quelles cibles ? Dans quels délais ? Avec quel budget ? S’imposer un cadre de départ vous permettra ensuite d’être plus libre et créatif à l’intérieur même de ce cadre, tout en ajustant en temps réel le dispositif de formation.  Florence P., une participante au webinar résume bien l’idée que je viens d’aborder : 

“il y a deux cahiers des charges. Celui à respecter pour structurer. Un autre à ne pas respecter pour inventer. Le succès du projet arrive à la croisée de ces deux supports.”

Comment communiquer efficacement grâce au cahier des charges ? 

Lorsqu’on vous demande de réfléchir à un nouveau projet de Digital Learning, le cahier des charges n’est pas seulement réservé à vos commanditaires. Ce doit être le point de rencontre entre toutes les parties prenantes : collaborateurs, participants, sponsors et prestataires.  En plus de structurer votre pensée, c’est un formidable outil de communication en interne. Avec un bon support, validé par l’ensemble des parties, il est bien plus facile d’accompagner vos collaborateurs au changement dans leur approche de la formation. 

La communication interne : facteur de réussite

Une bonne communication sur votre projet vous assurera un soutien tout au long des actions nécessaires à sa mise en place. C’est donc un gage de réussite qu’il ne faut surtout pas négocier. Le premier jalon est alors le cahier des charges dans une version synthétisée et facilement communicable, par exemple. Si vous pensez votre programme de formation, seul derrière votre bureau, cela ne fonctionnera pas. Le cahier des charges est également un outil pour échanger avec l’ensemble des acteurs du projet : du commanditaire à l’apprenant en passant par les départements marketing et communication de votre entreprise. 

La discussion et l’échange vous permettent d’aborder les sujets de manière plus sereine, sans imposer vos réflexions. La contrainte est contre-productive, chacun doit donc se sentir écouté et compris, selon son périmètre d’action. Seriez-vous motivé si l’on vous présentait un projet de Digital Learning, pour lequel personne ne vous a sollicité, alors que vous êtes la première personne concernée ? 

Rédiger un cahier des charges est une bonne façon d’inclure, dès le début, tous vos collaborateurs au projet. Votre rôle est de raconter une histoire, celle que vous allez écrire ensemble sur de nouveaux projets de formations digitales. Communiquer permet de créer de l’engagement et de la motivation. 

L’importance de faire passer les bons messages, au bon moment

Communiquer sur un projet doit s’anticiper, avant même de le démarrer. Comment donner envie à vos collaborateurs et prestataires de travailler sur ce nouveau projet ? C’est la question centrale qui doit nourrir votre plan d’action de communication interne. Comment communiquer ? Quels messages faire passer ? Dans quel contexte ? À quel moment ? 

La rédaction du cahier des charges vous aide à répondre à ces questions. Et, si vous n’avez pas les réponses, posez ces questions, afin de vous trouver des alliés au sein de l’entreprise. C’est un jeu politique dont il ne faut pas avoir honte. Échanger avec d’autres Responsables de Formations, confrontés eux-aussi aux mêmes challenges que vous, peut aussi vous permettre de trouver des réponses à vos questionnements. Une simple recherche LinkedIn vous permet de rentrer en contact avec la plupart d’entre eux. 

Ce qu’il faut retenir
Le cahier des charges va plus loin que le simple fait d’écrire à quoi ressemblera le prochain projet de Digital Learning. Il vous permettra de :
Cadrer votre réflexion sur la problématique à résoudre
 Échanger plus facilement avec les parties prenantes en ayant un bon support
Communiquer en amont pour trouver des allés et des sponsors au sein même de votre entreprise
Fixer un cadre pour le projet et anticiper les challenges à surmonter
Votre cahier des charges est une version plus ou moins idéalisée de votre programme de Digital Learning. Ce n’est pas encore la réalité. La réalité est ce que vous allez véritablement créer. C’est en ayant une vision de départ claire et structurée que vous pourrez faire preuve d’agilité et de créativité, grâce à une approche pertinente. Êtes-vous prêt à vous lancer ?

Constituer son cahier des charges de Digital Learning

Conseils et astuces pour préparer au mieux votre projet de formation


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