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L’intelligence artificielle : quelles opportunités pour les entreprises au Maroc ?

« Si les gens font confiance à l’intelligence artificielle (IA) pour conduire une voiture, il est fort probable qu’ils fassent confiance à l’IA pour faire votre travail », Dave Waters. Cela décrit exactement ce qui se passe aujourd’hui : l’IA réalise une grande partie des tâches à la place des êtres humains. L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le monde de l’entreprise au Maroc, tout comme elle le fait partout ailleurs dans le monde. Cette technologie évolue rapidement, offrant aux entreprises de nouvelles opportunités tout en exigeant une adaptation rapide pour rester compétitives. Dans cet article, il s’agira d’explorer les opportunités que l’IA offre aux entreprises au Maroc, tout en précisant les principaux défis à relever.  

 

 

Une croissance des entreprises  

L’IA a déjà fait son entrée dans de nombreux secteurs d’activité au Maroc, au sein d’entreprises innovantes. Il suffit par exemple de regarder les entreprises marocaines ayant participé aux AfricaTech Awards depuis 2022 ou encore celles ayant été présentes au grand salon européen Viva Technology, qui a lieu chaque année à Paris depuis 2016. Par ailleurs, comme l’a dit Andrew Ng, le cofondateur de Google Brain, « l’intelligence artificielle est la nouvelle électricité ». Cette citation nous fait comprendre que l’IA est une révolution majeure au point de pouvoir être comparée à l’électricité lorsqu’elle a révolutionné le monde au XIXème siècle. L’électricité ayant transformé l’industrie il y a plus de cent ans, l’intelligence artificielle fait de même actuellement. Nous pouvons en déduire que les entreprises marocaines qui investissent dans cette technologie auront un avantage concurrentiel considérable. 

Une automatisation des tâches répétitives 

Une autre application majeure de l’IA dans les entreprises marocaines est l’automatisation des tâches répétitives. Les chatbots, par exemple, sont de plus en plus utilisés pour gérer le service client en ligne. Alors que des inquiétudes sont apparues chez une grande partie de la population concernant la suppression d’emplois causée par l’IA, d’autres personnes ne sont pas inquiètes et voient au contraire en cela un avantage. C’est le cas de Sabien Hauert , professeure d’ingénierie des essaims au Bristol Robotics Laboratory de l’Université de Bristol, qui affirme que : « Les robots ne vont pas remplacer les humains, ils vont rendre leur travail beaucoup plus humain. Difficiles, dégradants, exigeants, dangereux, ennuyeux, tels sont les emplois que les robots prendront. ». L’automatisation des tâches répétitives permise par l’IA peut donc être bénéfique à la fois pour les entreprises, pour les employés et pour les clients. En effet, non seulement cela permet un gain de temps pour les entreprises, mais c’est aussi l’occasion pour les employés de se concentrer sur des tâches plus intéressantes où ils pourront faire preuve de créativité, et puis on constate une amélioration de l’expérience client avec les chatbots par exemple.  

Une meilleure expérience client  

Comme expliqué ci-dessus, l’IA peut améliorer l’expérience client avec des programmes comme les chatbots par exemple, qui offrent aux clients des réponses avec une immense réactivité et à n’importe quel moment de la journée. L’IA est également utilisée pour personnaliser les offres et les recommandations pour les clients. Et puis l’IA permet aux entreprises de proposer aux clients des produits et services adaptés à leurs préférences. Tout cela conduit souvent à une meilleure satisfaction des clients.  

Une meilleure prise de décision  

L’IA permet aux entreprises de collecter et d’analyser rapidement d’énormes quantités de données. Cela permet aux dirigeants de prendre des décisions plus éclairées et basées sur des preuves. Au Maroc, cela peut être particulièrement utile pour les entreprises opérant dans des secteurs tels que l’agriculture, la finance et la santé, où la prise de décision précise est essentielle. 

 

Les principaux défis  

De nombreuses préoccupations sont présentes lorsque l’on aborde le sujet de l’IA en entreprise. Tout d’abord, à travers ses bases de données, l’IA peut reproduire les discriminations existantes, c’est pourquoi un des défis majeurs pour les entreprises est de lutter contre cette discrimination, qui est présente par exemple lors du processus de recrutement. De plus, beaucoup sont inquiets quant à la suppression d’emplois causée par l’IA, même si comme mentionné plus haut cela peut aussi être un avantage pour les employés qui n’auront plus à exécuter de tâches répétitives. Des inquiétudes sont aussi présentes en ce qui concerne le manque de contact humain causé par l’omniprésence des technologies de l’IA. Et puis nous pouvons citer une autre problématique majeure, celle du coût : les technologies innovantes utilisant l’intelligence artificielle sont très coûteuses et sont donc difficiles à mettre en place au sein des entreprises, au Maroc et dans le monde entier d’ailleurs. Investir dans de telles technologies représente donc un grand défi pour les entreprises marocaines d’avoir une longueur d’avance sur d’autres pays.

 

 

Pour conclure, l’intelligence artificielle est en train de révolutionner les entreprises au Maroc, en leur offrant de nombreuses opportunités et en offrant aussi beaucoup d’avantages aux différentes parties prenantes de ces entreprises. Mais, en parallèle, les entreprises marocaines font face à des défis complexes afin de lutter contre les dangers que l’IA peut aussi représenter. Il est donc essentiel pour ces entreprises de prendre en compte ces défis et de faire de leur mieux pour les relever, en portant notamment une attention particulière sur l’éthique puisque celle-ci est au cœur de la majorité des défis présents. Ainsi, l’intelligence artificielle est une grande force à exploiter et il est important que les professionnels au Maroc soient formés dans ce domaine afin de l’appréhender au mieux et de construire un avenir meilleur. Comme le dit Morten Irgens, vice-recteur de l’université métropolitaine d’Oslo : « L’intelligence artificielle est un « changeur de jeu » mondial. Elle transformera nos vies et nos sociétés. On dit parfois que le meilleur moyen de rencontrer l’avenir est de le créer. Ne le laissons pas à d’autres. ». 

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Les formations les plus demandées au Maroc

L’éducation revêt une importance primordiale dans le développement personnel et professionnel de chaque individu. Le choix de la formation joue un rôle décisif dans le parcours et l’avenir d’une personne. Il est crucial de tenir compte d’une variété de facteurs, notamment les intérêts personnels, les compétences, les opportunités sur le marché de l’emploi, ainsi que les besoins spécifiques de différents secteurs. Au Maroc, plusieurs domaines de formation suscitent un vif intérêt et sont en adéquation avec les exigences du marché du travail actuel, ainsi que les besoins de l’économie marocaine. Cet article passe en revue les formations qui sont généralement les plus plébiscitées au Maroc.

 

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) 

Les formations en technologies de l’information et de la communication (TIC) occupent aujourd’hui une place majeure au Maroc dans le monde de la formation. Les domaines tels que le développement de logiciels, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la gestion des réseaux, et l’analyse de données sont en forte demande. Le Maroc cherche à devenir un hub technologique en Afrique, ce qui stimule la demande pour des professionnels des TIC qualifiés. 

Le marketing digital 

Le marketing digital connaît une croissance rapide au Maroc, à mesure que les entreprises cherchent à élargir leur présence en ligne. Les formations en marketing digital, en référencement (SEO), en publicité en ligne, et en gestion des réseaux sociaux sont de plus en plus demandées. Les professionnels du marketing digital sont essentiels pour promouvoir les produits et services sur Internet. 

Les systèmes d’information (SI) 

Les systèmes d’information sont au cœur de la gestion efficace des données et des opérations des entreprises. Les formations en systèmes d’information, en gestion des bases de données, en développement d’applications, en cybersécurité, et en gestion de projet informatique sont essentielles pour répondre aux besoins croissants en technologies de l’information au Maroc. 

Les langues étrangères 

Au Maroc, en raison de sa position géographique stratégique, la maîtrise des langues étrangères, en particulier le français, l’anglais, et l’espagnol, est hautement valorisée. Les professionnels capables de communiquer efficacement dans ces langues sont en forte demande dans de nombreux secteurs. 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) 

La RSE est devenue un aspect crucial des opérations commerciales et de la gestion d’entreprise, non seulement au Maroc mais aussi dans le monde entier. Les formations en RSE, en développement durable, en éthique des affaires, en gestion environnementale, et en responsabilité sociétale des entreprises sont essentielles pour former des professionnels capables de contribuer à la durabilité économique, sociale et environnementale des entreprises. 

Les sciences économiques et la gestion 

Les formations en sciences économiques, en gestion, et en commerce restent très demandées au Maroc. Les entreprises cherchent des professionnels compétents pour gérer leurs opérations, leurs finances, leurs ressources humaines, et leurs stratégies marketing. De plus, le Maroc est devenu un centre régional pour les entreprises multinationales, ce qui augmente la demande de talents en gestion. 

Les sciences sociales et humaines 

Les formations en sciences sociales, en psychologie, en sociologie, en droit, en journalisme, et en communication restent populaires pour ceux qui souhaitent poursuivre des carrières dans le domaine des sciences sociales et humaines. Ces disciplines jouent un rôle crucial dans la société en abordant des questions complexes telles que la justice, les droits de l’homme, et la diplomatie.  

Les Ressources Humaines (RH) 

Les Ressources Humaines occupent une place centrale dans le monde professionnel. Les formations en RH, en gestion du personnel, en recrutement, en gestion des conflits, et en développement des compétences sont de plus en plus recherchées au Maroc. Les professionnels des RH jouent un rôle crucial dans la gestion des employés, le renforcement de la culture d’entreprise, et l’optimisation des ressources humaines au sein des organisations. L’efficacité des RH est essentielle pour créer des environnements de travail positifs et productifs, ce qui est bénéfique à la fois pour les employés et les employeurs. 

L’entrepreneuriat 

De plus en plus de personnes souhaitent se former dans l’entrepreneuriat. Le Maroc encourage l’esprit entrepreneurial et la création de nouvelles entreprises pour stimuler la croissance économique et l’innovation. Les formations en entrepreneuriat, en gestion d’entreprise, en planification stratégique, et en développement de startups gagnent en popularité. De plus, les entrepreneurs jouent un rôle clé dans la création d’emplois et la dynamisation de l’économie marocaine.  

 

Pour conclure, les formations les plus demandées au Maroc reflètent les tendances du marché du travail et les besoins de la société. Le choix de formation est une étape cruciale dans la vie de chacun, et il est essentiel de prendre en compte ses propres intérêts et ambitions tout en tenant compte des opportunités offertes par le marché marocain. Quelle que soit la formation choisie, il est important de s’efforcer d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour réussir dans son domaine de prédilection. 

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Quelle est la place de l’éthique dans les technologies ?

Comme l’a très bien dit Hugh Montefiore, « la technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre ». À une époque où les avancées technologiques sont plus rapides que jamais, la question de l’éthique dans les technologies se trouve au cœur des préoccupations de notre société. Alors que les innovations telles que l’intelligence artificielle, la biotechnologie et la réalité virtuelle transforment notre monde à un rythme effréné, il est impératif de réfléchir aux implications éthiques de ces progrès.  À travers cet article, il s’agira de s’interroger sur la place de l’éthique dans les technologies ainsi que sur les défis que cela pose.

 

Le Transhumanisme : vecteur de nombreuses préoccupations éthiques 

Selon la définition du dictionnaire Larousse, le transhumanisme est un « courant de pensée qui vise l’amélioration des capacités intellectuelles, physiques et psychiques de l’être humain grâce à l’usage de procédés scientifiques et techniques (manipulation génétique, nanotechnologies, intelligence artificielle, etc.) ». Il soulève des questions éthiques fondamentales sur la nature humaine et la quête de l’immortalité. Nous pouvons par exemple citer une phrase prononcée par Raymond Kurzweil, l’une des figures emblématiques du transhumanisme : « Aujourd’hui, pour un humain, lorsque le matériel fait défaut, le logiciel – son esprit – disparaît avec lui. Mais bientôt nous deviendrons du logiciel et le matériel sera remplaçable. ». Il va même encore plus loin, puisqu’il est persuadé que les humains deviendront immortels d’ici 2045 et qu’il pourra notamment faire revenir son père à la vie. Le transhumanisme pose ainsi des questions éthiques majeures. 

L’Intelligence Artificielle au Travail : l’éthique dans le monde de l’entreprise 

L’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui omniprésente dans les entreprises. Ces dernières utilisent des algorithmes pour prendre des décisions cruciales, de l’embauche à la gestion des ressources humaines. Cette utilisation de l’IA soulève des inquiétudes éthiques concernant la discrimination, la vie privée et la surveillance. Comme le souligne le professeur d’informatique Stuart Russell, l’IA ne doit pas nuire à l’humanité. Nous devons donc impérativement mettre en place des mécanismes de contrôle et de surveillance afin que l’IA soit toujours en accord avec l’éthique.  

Les conséquences des technologies sur le plan social  

Les technologies ont un impact profond sur la société, redéfinissant les relations entre les individus et les institutions. Par exemple, la montée en puissance de la surveillance de masse, alimentée par les technologies de reconnaissance faciale, a suscité des préoccupations croissantes concernant la vie privée et les libertés civiles. Le philosophe John Rawls a souligné l’importance de l’équité dans une société bien ordonnée, ce qui nous pousse à nous demander comment les technologies émergentes peuvent ou non contribuer à cette équité. 

Une prise en compte de l’éthique dès le début  

Pour faire face à ces défis éthiques, il est essentiel d’intégrer l’éducation éthique dans les domaines de la science et de la technologie. Nous devons encourager les ingénieurs, les chercheurs et les innovateurs à prendre en compte les implications éthiques de leurs travaux dès le début du processus de conception. Comme l’a dit le philosophe Herbert Marcuse, il est essentiel de contrôler la technologie et de ne pas la dissocier des valeurs humaines, afin qu’elle ne représente pas une menace pour la civilisation humaine.  

 

Ainsi, alors que nous nous dirigeons vers un avenir technologique incertain mais prometteur, l’éthique doit jouer un rôle central dans nos décisions et nos actions. Les citations de penseurs tels que Raymond Kurzweil, Stuart Russell ou encore John Rawls nous rappellent que la technologie est un outil puissant qui peut être utilisé pour le bien mais aussi pour le mal, et que notre responsabilité en tant que société est de guider son utilisation vers des objectifs éthiques. Finalement, l’éthique dans les technologies ne doit pas être négligée mais doit être une question centrale, afin de nous permettre de naviguer dans le futur technologique avec sagesse et responsabilité. 

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L’importance de l’e-réputation au Maroc

Aujourd’hui, l’e-réputation joue un rôle majeur dans la construction de la réputation d’une entreprise ou d’une personne. Pour comprendre ce que signifie l’e-réputation, prenons la définition de Wikipédia qui est assez complète : “L’e-réputation, parfois appelée web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique, sur le Web, sur Internet ou en ligne, est la réputation, l’opinion commune (informations, avis, échanges, commentaires, rumeurs…) sur le Web d’une entité (marque), personne morale (entreprise) ou physique (particulier), réelle (représentée par un nom ou un pseudonyme) ou imaginaire. Elle correspond à l’identité de cette marque ou de cette personne associée à la perception que les internautes s’en font.”. Au Maroc, l’avènement du numérique a entraîné une prise de conscience croissante de l’importance de l’e-réputation, à la fois pour les entreprises et les particuliers.  En étudiant l’importance de l’e-réputation, à travers cet article nous tenterons d’expliquer pourquoi il est primordial d’avoir une bonne e-réputation au Maroc et comment y parvenir. 

 

  1. Pourquoi est-il important d’avoir une bonne e-réputation ?   
  • Confiance et crédibilité : Une bonne e-réputation renforce la confiance des utilisateurs et des clients potentiels. Lorsque vous avez une bonne réputation en ligne, les gens sont plus susceptibles de croire en vos compétences, produits ou services. Cela peut conduire à une augmentation de la crédibilité de votre entreprise ou de votre marque personnelle. 
  • Image de marque : Votre e-réputation joue un rôle essentiel dans la construction et le maintien de votre image de marque. Au Maroc, les consommateurs sont de plus en plus actifs en ligne et consultent souvent les avis, les commentaires et les évaluations avant de prendre une décision d’achat. Une bonne réputation en ligne peut aider à façonner une image de marque positive, ce qui est crucial pour attirer et fidéliser les clients. 
  • Opportunités commerciales : Une bonne e-réputation peut ouvrir de nouvelles opportunités commerciales. Les entreprises qui ont une bonne réputation en ligne sont plus susceptibles d’attirer des partenaires, des investisseurs potentiels et des opportunités de collaboration. Les clients satisfaits partagent également souvent leur expérience positive, ce qui peut générer du bouche-à-oreille positif et attirer de nouveaux clients. 
  • Faire face aux crise : Une e-réputation solide peut vous aider à faire face aux crises ou aux problèmes potentiels. Si vous êtes confronté à des critiques ou à des situations négatives en ligne, une bonne réputation préexistante peut vous aider à atténuer les effets négatifs. Vous aurez également plus de crédibilité lorsque vous répondrez aux problèmes de manière transparente et professionnelle. 
  • Recrutement et carrière : Une bonne e-réputation peut également jouer un rôle dans votre carrière ou dans le processus de recrutement. Les employeurs potentiels peuvent consulter votre profil en ligne pour se faire une idée de votre professionnalisme et de votre réputation. Les candidats peuvent également rechercher des informations sur les entreprises pour évaluer si elles sont réputées et respectées. 

  1. Comment avoir une bonne e-réputation ?  
  • Soyez actif sur les réseaux sociaux : Créez des profils professionnels sur les plateformes populaires au Maroc, comme Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn. Publiez régulièrement du contenu de qualité et répondez rapidement aux commentaires et aux messages. 
  • Gérez les avis en ligne : Surveillez les commentaires et les avis laissés par les utilisateurs sur des sites d’avis tels que Google, TripAdvisor ou Yelp. Répondez de manière professionnelle et courtoise aux commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs. Faites preuve de bonne foi en montrant que vous prenez en compte les avis des clients et que vous êtes prêt à résoudre les problèmes éventuels. 
  • Créez un site web professionnel : Avoir un site web bien conçu et facile à naviguer est essentiel pour donner une bonne impression en ligne. Assurez-vous que votre site web reflète votre identité de marque, présente clairement vos produits ou services, et fournisse des informations utiles pour les visiteurs. 
  • Optimisez votre présence en ligne : Utilisez des techniques de référencement (SEO) pour améliorer votre visibilité dans les moteurs de recherche. Cela inclut l’utilisation de mots-clés pertinents dans votre contenu, l’optimisation de vos balises et méta-descriptions, et l’obtention de liens de qualité vers votre site web. 
  • Collaborez avec des influenceurs locaux : Les influenceurs jouent un rôle important dans la promotion des produits et des services au Maroc. Identifiez les influenceurs pertinents dans votre domaine et proposez-leur des collaborations pour promouvoir votre entreprise. Veillez à ce que les partenariats soient authentiques et alignés avec vos valeurs. 
  • Fournissez un excellent service client : Assurez-vous de fournir un service client de qualité à vos clients. Répondez rapidement à leurs questions et préoccupations, résolvez les problèmes de manière efficace et traitez les clients avec respect et courtoisie. Des clients satisfaits seront plus enclins à laisser des avis positifs et à recommander votre entreprise. 
  • Surveillez votre réputation en ligne : Utilisez des outils de surveillance en ligne pour suivre ce qui se dit sur votre entreprise. Réagissez rapidement aux commentaires négatifs ou aux critiques injustes, mais restez professionnel et évitez les confrontations publiques. Utilisez plutôt ces occasions pour résoudre les problèmes et montrer votre engagement envers la satisfaction des clients. 

 

Pour conclure, l’e-réputation joue un rôle central dans la société numérique actuelle au Maroc. Qu’il s’agisse d’entreprises, de professionnels ou de particuliers, il est essentiel d’avoir une bonne e-réputation afin d’établir la confiance en ligne, d’attirer des clients et de saisir des opportunités professionnelles. Il est primordial de mettre en place des stratégies efficaces pour gérer et renforcer cette réputation en ligne. En adoptant les stratégies présentées dans cet article, que vous soyez une entreprise ou un individu au Maroc, vous pourrez profiter pleinement des nombreuses opportunités qu’offre le monde du numérique.  

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Le distanciel : un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’éducation, le travail et les formations 

Avec la pandémie du coronavirus, nous avons assisté à une véritable révolution du distanciel. Cela a été possible grâce à l’avènement des technologies numériques qui ont complètement modifié nos habitudes d’apprentissage et de travail. L’apprentissage à distance, le travail à distance (télétravail) ainsi que les formations en ligne sont regroupés sous le terme de “distanciel”. Que vous soyez au Maroc, en France ou en Chine, chez vous ou à l’extérieur, peu importe où vous vous trouvez, vous pouvez suivre des cours, travailler et vous former avec seulement deux choses : un appareil électronique et une connexion Internet. Il s’agira, dans cet article, de montrer en quoi le distanciel a transformé l’éducation, le travail et les formations.  

En ce qui concerne l’éducation, le distanciel offre une magnifique opportunité : faciliter l’accès à la science. Aujourd’hui, de nombreux cours sont dispensés via des plateformes en ligne, comme par exemple Zoom, Teams ou encore Google Meet. Il existe même des plateformes d’apprentissage en ligne permettant d’avoir accès à tous les cours et à de nombreuses ressources sur un même espace, comme la plateforme Moodle par exemple. Toutes ces plateformes permettent aux élèves et étudiants du monde entier d’accéder à des cours quel que soit leur zone géographique. Cette évolution a démocratisé l’accès à l’éducation en permettant à ceux qui n’auraient pas pu intégrer d’établissement prestigieux d’avoir des opportunités dans leur parcours éducatif. Néanmoins, on peut tout de même s’interroger sur potentielles conséquences de ce nouveau mode d’éducation, notamment concernant l’absence d’interactions sociales, la qualité d’un tel enseignement et puis le manque de motivation des élèves à distance. 

Le concept du télétravail a également gagné en popularité, boosté par les avancées technologiques et des situations exceptionnelles telles que la pandémie du covid-19. Beaucoup de personnes privilégient maintenant le télétravail. À titre d’exemple, 60% des salariés de bureau souhaitent bénéficier du télétravail selon une étude menée par JLL en avril 2022 sur 4 000 employés dans dix pays. Ce qui est souvent souhaité par les personnes privilégiant le télétravail, c’est un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Le télétravail est aussi un avantage pour les employeurs qui ont accès à de nombreux talents à travers le monde entier. Cependant, le travail peut conduire à un isolement des personnes mais aussi à la difficulté de trouver un équilibre entre le travail et le temps libre. On pourrait se demander si le travail est plus efficace lorsque la personne se rend sur son lieu de travail ou lorsqu’elle est en télétravail. Cela dépend sûrement des personnes, mais il est tout de même nécessaire de se poser ces questions afin de réfléchir à l’avenir du travail. 

Les formations en ligne ont quant à elles bouleversé le paysage de la formation continue. Les professionnels peuvent maintenant acquérir de nouvelles compétences et certifications sans quitter leur emploi ou leur domicile. Cela peut permettre de se former plus rapidement, car il n’y pas de déplacement à faire et de nombreuses formations offrent la possibilité de suivre le programme à n’importe quel moment de la journée. Cependant, le manque d’autodiscipline dans les cours en ligne entraîne souvent des abandons, car il est plus difficile de rester assidu en distanciel.  

Pour conclure, le distanciel a transformé l’éducation, le travail et les formations de manière positive puisqu’on y trouve de nombreux avantages. Ce petit pas technologique s’est avéré être un grand pas pour l’humanité, d’un point de vue éducatif comme d’un point de vue professionnel. Néanmoins, plusieurs défis sont à prendre en compte. La fracture numérique limite l’accès à ces opportunités pour certaines populations, ce qui augmente davantage les inégalités. De plus, l’apprentissage et le travail à distance soulèvent des inquiétudes quant à la qualité des interactions humaines. Il faut dont trouver un équilibre entre les avantages du distanciel et les valeurs traditionnelles prônées par l’éducation, le travail et la formation en présentiel.  

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Conseils pour bien construire son environnement personnel d’apprentissage

Conseils pour bien construire son environnement personnel d’apprentissage

Il y a encore quelques années, votre environnement d’apprentissage était composé d’un lieu de formation (centre de formation ou école, bibliothèque, etc…) et de votre lieu de travail personnel (chez vous ou à votre bureau). Les ressources pédagogiques étaient des ouvrages, des supports papiers et vous premiez vos notes sur un cahier.

Aujourd’hui, les nouvelles modalités de formation sont plus diverses en termes de sources mais aussi de formes. Il devient nécessaire que vous organisiez votre espace d’apprentissage personnel à votre main et de façon efficace. C’est une véritable compétence d’apprentissage.

Qu’est-ce que l’environnement personnel d’apprentissage ?

L’environnement personnel d’apprentissage c’est votre espace de travail pour apprendre. Il va comporter plusieurs éléments :

  • Votre scénario d’apprentissage, c’est à dire vos objectifs et votre planification,
  • Vos modules de formation et leur environnement, par exemple la plate-forme de formation sur laquelle vous suivez votre cours,
  • Votre espace de documentation personnelle qui regroupe les liens, et les documents que vous avez collectés sur le sujet de la formation.
  • Vos outils de travail, qui comportent des outils de communication : messagerie, forums, groupe Facebook ou Linkedin, Twitter, Skype, Smartphone,… et des outils de production : bureautique, partage de fichiers, moteurs de recherche,…
  • Votre réseau au sein de la formation, c’est à dire les autres participants, les tuteurs, les formateurs, le support technique, etc…
  • Votre réseau externe à la formation qui regroupe les personnes qui ont une influence sur votre formation : votre manager, vos collègues, des experts du sujet que vous connaissez,…
  • Vos publications, par exemple des articles que vous avez posés sur Linkedin, Facebook, votre blog ou votre site.
  • Vos productions personnelles réalisées dans la cadre de la formation,
  • Vos espaces physiques de travail, c’est à dire les endroits où vous vous formez.

Comment organiser son environnement personnel d'apprentissage

A quoi sert un environnement personnel d’apprentissage ?

Constituer un environnement d’apprentissage est particulièrement utile pour acquérir de l’autonomie. Il s’agit d’organiser l’environnement qui va favoriser votre apprentissage. Il vous aide à organiser votre pensée, mieux gérer vos relations avec les autres acteurs de la formation, et il favorise le transfert des compétences en situation réelle.

Comment construire son environnement d’apprentissage ?

Ce qui est important, c’est de ne pas considérer notre environnement personnel d’apprentissage comme une simple collection d’outils. Il estimportant de bien prendre en compte la dimension liés aux contenus collectés et produits et la dimension sociale, de communication avec les autres acteurs.

D’un point de vue pratique, en début de formation, vous devez dessiner cet environnement. Pour cela dresser une liste de tous ce dont vous aurez besoin, puis mettez en place les outils et organisez votre espace de travail. Il comprendra votre espace physique :

  • votre poste de travail, un endroit ou vous pouvez bénéficier de calme pour favoriser votre capacité d’attention,
  • les accessoires nécessaires casque, micro, webcam…

Optimiser son espace de travail

Il comprend aussi votre espace numérique :

  • mettez en place un  espace pour collecter vos données (une liste de favoris dans votre navigateur par exemple)
  • il vous faut aussi un endroit pour stocker et partager vos productions (google drive, dropbox, etc..)
  • organiser vos réseaux sociaux et autre outils de communication pour accueillir vos échanges dans le cadre de la formation

Cet espace peut bien entendu évoluer tout au long de la formation.

Ce qu’il faut retenir

Vous constituer un espace personnel d’apprentissage est essentiel à votre réussite. Il comprend votre espace de travail physique et mais aussi numérique. Toutefois on ne peut pas résumer l’espace personnel d’apprentissage à une collection d’outils. En effet il est aussi constitué des relations et des moyens de communications qui vous sont nécessaires pour mener à bien votre projet de formation.

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Comment réussir le lancement d’un projet de digital learning ?

Se lancer dans le Digital Learning amène à bousculer les habitudes, les processus, change le rôle des acteurs et implique de nouveaux outils. Autant de changements qui nécessitent de les organiser méthodiquement, c’est à dire de fonctionner en mode projet.

Quelle que soit la méthode utilisée pour conduire un projet de Digital Learning ; méthode classique ou plutôt agile, tout commence par son lancement. Le lancement ne se résume pas à communiquer sur l’existence du projet, ses acteurs, son déroulement ou encore ses objectifs. Il porte également un message fort sur les nouvelles orientations prises par la formation. Et celles-ci engendrent obligatoirement de nombreuses questions chez tous les acteurs :

  • les formateurs, si vous en avez
  • les fonctions supports
  • les managers
  • l’ensemble des collaborateurs habitués aux précédentes modalités de formation

Ce lancement du projet de digital learning doit donc viser toutes les parties prenantes, et ne faire aucune impasse, même sur les questions qui dérangent, afin d’éviter qu’une interrogation ne se transforme en mauvaise surprise.

 
Comment préparer le lancement d’un projet de digital learning ?

Le lancement du projet à pour principal objectif de préciser à chacun des acteurs et des cibles les points essentiels :

  • Qui en est à l’origine ?
  • Quelles sont ses finalités ?
  • Qui va être mobilisé ?
  • Comment cela va se dérouler ?
  • Quel est son calendrier ?

Mais surtout, au delà de présenter le projet, le lancement a également pour objectif de donner la parole à toutes les personnes concernées, et de répondre à leurs questions. La formation est généralement un sujet sensible en entreprise. Souvent le changement peut inquiéter et il est préférable de prendre les devants, en annonçant clairement quels vont être ces changements et comment cela va se dérouler.

Ne confondez pas “lancer le projet” et “communiquer sur le projet”. Le lancement c’est bien la toute première étape, c’est le baptême officiel. Par la suite bien sûr, il faudra communiquer régulièrement sur l’avancement :

  • en premier lieu, vous devez établir une liste, la plus exhaustive possible, des acteurs et des cibles du projet.
  • ensuite, vous devez clairement mais succinctement formaliser le projet, son déroulement, ses acteurs et ses finalités.
  • et enfin, convier les représentants de tous les acteurs et des cibles pour le lancement officiel.

Préparer le lancement de son projet digital learning

Lancer son projet de digital learning

Si la préparation est bien faite, le lancement n’est pas compliqué. Fixez une date et choisissez la ou les modalité(s) de lancement :

  • une réunion officielle par exemple
  • une information par les canaux habituels (l’intranet, les emails…)

Le lancement lui-même consiste à transmettre les informations que vous avez préalablement formalisées lors de sa préparation. Soyez vigilants à ne pas laisser de zone d’ombre, soit volontairement, soit par omission. En effet, il est préférable de donner une information même si vous estimez qu’elle risque de ne pas plaire plutôt que ne rien dire.

Et surtout, précisez bien les moyens de vous transmettre, soit immédiatement soit par la suite, toutes les questions relatives au projet de Digital Learning :

  • le présentiel va-t-il disparaître ?
  • la formation sera-t-elle obligatoire ?
  • sera-t-elle suivie dans le temps de travail ou hors temps de travail ?
  • y-aura-t-il un accompagnement individuel

Comment lancer son projet de digital learning ?

Ce qu’il faut retenir
Pour réussir le lancement de son projet de digital learning, il est important de mobiliser l’ensemble des acteurs sur les points clés de l’organisation. Il s’agira de finaliser la liste des acteurs et de formaliser les tâches attribuées à chacun. Gardez en tête que si votre projet est bien préparé, son lancement n’en sera que plus facile !

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En matière de formation, « gratuit » est-il synonyme de mauvaise qualité ?

Si “formation” a longtemps été synonyme de “dépense”, l’arrivée des offres gratuites bouleverse l’équation. En effet, en matière de Digital Learning, il est aujourd’hui possible de trouver de nombreuses formations en ligne 100% gratuites. Mais ceci soulève de nombreuses questions aux Responsables Formations, garants de la qualité des contenus. Traditionnellement habitués au payant, beaucoup ont un a priori négatif sur le gratuit et y voient un signe de qualité inférieure.

Pour démêler le vrai du faux et comprendre ce que valent vraiment les formations gratuites, j’ai questionné Philippe Lacroix,  fondateur du cabinet de conseil IL&DI et Stéphane Diebold, Président et Fondateur de l’AFFEN. De quoi vous aider à voir le gratuit sous un oeil nouveau et à prendre les bonnes décisions !

Pourquoi faire appel au gratuit ?

Il peut être déroutant pour un Responsable Formation ayant l’habitude de gérer son budget, d’avoir recours à une formation gratuite. Ceci a en effet longtemps constitué l’une de ses prérogatives principales. Ne plus s’occuper en priorité du coût de la formation, est-ce ne plus servir à rien ? Comme l’explique Philippe Lacroix, c’est tout le contraire. «Le gratuit constitue une réelle opportunité pour le Responsable Formation, qui a de nombreuses missions autres que celles de gérer son budget ! Il devrait se consacrer à trouver les bons modules & partenaires, faire de la veille, échanger avec ses pairs… plutôt que d’être derrière des tableaux Excel».

Le rôle du Responsable Formation est ainsi amené à évoluer avec l’arrivée des formations gratuites. Faire appel à ces contenus est un réel atout pour optimiser son plan de formation ! «Le gratuit permet d’en faire plus que ce que l’on pourrait faire avec le même budget. C’est au Responsable formation d’être malin pour piloter par la dépense plutôt que par la gestion du budget», conseille Philippe Lacroix.

Une opportunité oui, mais que vaut vraiment le gratuit dans le fond ?

Gratuit vs Payant

Pour mieux comprendre la contrepartie du gratuit, j’ai demandé à nos experts ce que nous y gagnions et perdions concrètement. Tous deux s’accordent à dire que le coût ne constitue pas toujours un gage de qualité. Il englobe souvent des dépenses marketing annexes à la formation pure, quand le gratuit se concentre sur le support et le contenu.

Ainsi le gratuit s’accompagne même souvent d’une qualité obligatoire ! En effet comme l’explique Philippe, «si une formation gratuite est médiocre, elle ne marchera pas. Pour conserver un client, générer du bouche-à-oreille sans contrat économique entre ce client et le fournisseur, la seule chose qui compte est la qualité !».

Les offres gratuites sont souvent des produits d’appel pour se faire connaître, vendre des prestations annexes. Elles se battent alors contre des offres payantes qui ont les moyens de se développer, et rivalisent donc par une exigence de qualité.

Vous retrouverez aussi des formations gratuites au sein d’organismes connus ayant déjà construit leur réputation dans le domaine. Ils peuvent décider d’ouvrir certaines de leurs compétences gratuitement sur quelques contenus. C’est le cas de Tweadupcenter qui propose par exemple 2 Mooc gratuits en 4 semaines avec certificat à la clé :

1. Le digital learning pour les responsables formationconçu avec Philippe Lacroix

  2. Digital RH: pour découvrir les enjeux et les opportunités du digital pour la fonction RH

Ce que vous perdez toutefois avec le gratuit est l’offre contractuelle conférée par le payant. Le contrat assure un engagement du prestataire sur les conditions de l’offre. Conditions pouvant être plus volatiles sur une offre gratuite (évolution des outils, du modèle etc).

Certaines formations en ligne gratuites sont de grande qualité ! Il  faut toutefois rester vigilant face à de faux modèles de gratuit pas toujours très transparents ni honnêtes, comme le rappelle Stéphane Diebold. «Certaines formations gratuites, de prime abord très attrayantes, deviennent payantes dès que l’on passe un certain cap. Les fonctionnalités les plus utiles sont manquantes dans l’offre gratuite».

Mais alors comment évaluer la qualité d’une formation gratuite pour vraiment faire les bons choix ?

L’importance de la veille et du choix subjectif

Il existe différentes astuces permettant au Responsable Formation d’évaluer la qualité d’une offre gratuite en ligne. Mais votre choix personnel restera le plus pertinent ! Ce qui compte c’est la manière dont vous articulerez tous ces éléments en fonction de vos objectifs. Comme le rappelle Stéphane, «le plus important quand on choisit une formation est de se demander où l’on veut aller, qu’est-ce qui est vraiment stratégique pour l’entreprise ?».

4 éléments restent prioritaires à évaluer, quel que soit le type de formation :

  • La qualité des contenus
  • L’accompagnement
  • La pérennité
  • Le support

Rappelons d’ailleurs que les formations gratuites peuvent tout à fait contenir de l’accompagnement et un suivi des statistiques, au même titre que les formations payantes. Mais chaque condition est à analyser finement. «Nous avons tous un regard différent sur le gratuit. Certains seront prêts à faire des concessions sur un élément plutôt que sur un autre, tant que l’adéquation entre la formation et les besoins est là», souligne Philippe. C’est aussi ce qui creuse l’écart avec le payant, pour lequel aucune concession n’est admise !

Certaines formations vont inspirer confiance, à tort ou à raison. Sur ce point-là, nos deux experts sont unanimes : «il est indispensable de faire de la veille !». Le gain de temps non alloué à la gestion du budget pourra être mobilisé pour affiner ses choix de formation. Cartographier les outils qui nous intéressent, en parler avec ses paires, se renseigner via des articles spécialisés ou newsletters. En bref, s’adapter à ce monde changeant pour mieux percevoir la réalité du gratuit et ce qu’elle recouvre !

Ce qu’il faut retenir
La mise à disposition de nombreux contenus en ligne gratuits constitue une vraie opportunité pour les Responsables Formations ! Le temps gagné sur la gestion du budget vous permet d’en allouer à de nouvelles tâches comme la veille, pour optimiser votre plan de formation.
Grâce aux différents conseils donnés par nos deux experts, vous êtes maintenant en mesure de faire les bons choix et d’éviter les écueils du gratuit pour vous concentrer sur ses atouts ! De très bons contenus sont disponibles. Leur découverte va vous réconcilier avec le gratuit, pour continuer à former vos collaborateurs avec la même exigence de qualité.

Replay : Combien coûte vraiment le digital learning ?

Philippe Lacroix et Stéphane Diebold vous aident à faire le point


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Business Creative Strategy

Comment travailler en mode collaboratif en formation à distance ?

Comment travailler en mode collaboratif en formation à distance ?

Comment travailler en mode collaboratif en formation à distance ?

Se former est une activité sociale. Il s’agit de bien communiquer avec les autres participants à la formation et avec les formateurs, mais pas seulement. Il faut aussi travailler en mode collaboratif, car on sait que les travaux de groupe sont particulièrement efficaces. Il y a tout de même une condition : il faut être capable de travailler en groupe de façon collaborative, et dans notre cas… à distance. Ce n’est pas forcément simple pour tout le monde, d’autant que nous n’avons pas été formés à cela à l’école par exemple. Mais alors, comment fait-on ? C’est ce que nous allons voir ensemble.

 

 
Que signifie travailler en mode collaboratif ?

Il y a souvent une confusion entre travail collaboratif et travail coopératif.

  • Le travail coopératif repose sur la division des tâches entre les individus pour atteindre un but commun, alors que le travail collaboratif induit une collaboration des acteurs sans division des tâches. Il s’agit pour chacun de contribuer à la réalisation de l’ensemble du projet.
  • Le travail collaboratif est basé sur les contributions et la motivation des participants plus que sur le statut ou le poste occupé. Il est organisé autour d’un espace de travail commun et transparent. C’est à dire que tout le monde a accès à tout et que les échanges, les contributions et les modifications sont tracés.

Le travail collaboratif repose sur l’utilisation d’outils digitaux pour fluidifier la communication et permettre les contributions asynchrones. Il fonctionne par modération plus que par validation. Les décisions sont collectives.

 

Chaque membre doit contribuer pour enrichir le travail commun.

Dans le cas de l’apprentissage collectif, ce mode de fonctionnement est idéal. Si vous avez à réaliser une production en groupe dans la cadre de votre formation, il ne s’agit pas de diviser et répartir les tâches, mais il faut plutôt trouver un mode de fonctionnement au sein duquel tout le monde doit participer à tout pour apprendre. Chacun apprend des autres. Enfin, les décisions sur la finalisation des travaux ne peuvent-être que collectives.

 

 

Travail collaboratif en formation : comment faire concrètement ?

Pour élaborer un mode de travail collaboratif par rapport à un travail de groupe dans une formation, il faut tout d’abord mettre en place un environnement de travail et des outils communs. Ensuite, il faut découper le travail à réaliser en étapes pour organiser et structurer l’espace de travail. Il faut se mettre d’accord sur le mode de fonctionnement du groupe et notamment les prises de décisions et le mode de communication. Enfin, il faut établir un calendrier de travail. 

Dans les petits groupes, il est utile de faire connaissance, car contribuer implique de se sentir en confiance. C’est plus facile si on connait un peu les autres participants. Il est notamment intéressant d’identifier les compétences et les motivations de chaque membre du groupe par rapport au travail à réaliser.

 

 

Des outils pour travailler en mode collaboratif

Pour collaborer efficacement à distance, il est nécessaire de s’équiper d’outils adaptés. Il existe des outils pour organiser l’espace de travail qui permettent de structurer le travail en étapes et de rattacher les documents, contributions et autres outils à chaque étape. Il est bien sûr possible de commenter, discuter, décider autour de chaque élément.  Des outils comme Slack, Trello ou Podio permettent cela.

Il vous faut aussi des outils pour produire de façon collaborative. Vous pouvez utiliser des cartes mentales collaboratives, des outils pour faire des murs de post-it en ligne, des wikis qui permettent de rédiger des articles en ligne à plusieurs sur le modèle de Wikipedia,… N’hésitez pas à utiliser des outils bureautiques en ligne qui permettent d’écrire à plusieurs et de commenter/modifier les documents, comme Google Docs par exemple. Et bien sûr les dossiers partagés en ligne du type Google Drive, OneDrive, DropBox…

 

Ce qu’il faut retenir
Collaborer en ligne est non seulement possible, mais surtout très efficace si l’on respecte quelques principes du travail collaboratif et que l’on utilise des outils adaptés. Essayez donc de travailler en mode collaboratif durant votre formation, vous serez surpris(e) du résultat !

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Quel est le rôle des différents acteurs d’un projet de digital learning ?

Quel est le rôle des différents acteurs d’un projet de digital learning ?

Une fois le projet de Digital Learning lancé, il faut s’occuper de coordonner les actions de chacun de ses acteurs. Selon la nature et l’ampleur du projet, ils peuvent être nombreux :

  • directeur de projet
  • chef de projet
  • concepteur pédagogique
  • ingénieur formation
  • formateur
  • graphiste et infographiste
  • programmeur
  • testeur

Que les membres de l’équipe projet soient des collaborateurs de votre entreprise ou bien ceux de prestataires, il est important de savoir qui fait quoi. Voyons donc en détail, le rôle des différents acteurs d’un projet de digital learning.

 

 
Le rôle des acteurs d’un projet de digital learning
  • Si le projet est de grande ampleur – formation blended d’intégration des nouveaux embauchés ou renforcement des compétences des managers par exemple – vous serez peut-être amené à découper le projet en plusieurs lots et les confier à différents chefs de projets. La coordination et le reporting régulier sera alors confié à un directeur de projet.
  • Si votre projet de Digital Learning ne comporte que des contenus standards, sur étagère ou déjà existants, il ne vous sera pas nécessaire de mobiliser des concepteurs pédagogiques. Si par contre vous devez concevoir des contenus spécifiques ou sur-mesure, vous devrez alors faire appel à un ou des concepteurs pédagogiques en relation avec des experts pour constituer ces contenus.
  • Si le dispositif de formation dans son ensemble est assez large, il est préférable de confier à un ingénieur formation la conception globale du dispositif et la coordination de la conception de tous ses contenus.
  • Si le parcours de formation comporte des formations en salle, il est indispensable d’intégrer les formateurs dans l’équipe projet, même s’ils n’ont pas la responsabilité de la conception des contenus. En effet, l’esprit même du Digital Learning est de décloisonner la formation. Les formateurs doivent donc être impliqué dès la conception du dispositif dans l’articulation et l’imbrication entre toutes les modalités.
  • Si votre projet implique de créer des contenus digitaux, comme un module e-learning, un MOOC ou un support multimedia vous devrez confier leur réalisation à des graphistes et infographistes. Que ces contenus soient peu ou très interactifs, le recours à un développeur s’impose. En effet, même si vous utilisez des outils auteurs limitant fortement les risques de bugs, il y a toujours une quantité de détails techniques qu’il vaut mieux confier à un spécialiste capable de les anticiper et de les régler.
  • Et pour finir, n’oubliez pas les testeurs. Bien sûr, chaque membre de l’équipe doit vérifier son propre travail et les chefs de projet doivent vérifier que les livrables sont corrects. Mais rien ne peut remplacer l’œil d’un utilisateur candide. C’est lui qui vous fera part des difficultés rencontrées, des incompréhensions, des fautes, des oublis, des dysfonctionnements. N’hésitez pas à les challenger et à les récompenser pour chaque anomalie détectée. Ils n’en seront que plus redoutables. C’est cette chasse finale aux irritants qui fera toute la différence aux yeux des utilisateurs.

 

Ce qu’il faut retenir
Cette profusion d’acteurs peut effrayer. Effectivement, ils sont nombreux, car le Digital Learning combine plusieurs modalités et élargit, de fait, le champs des compétences nécessaires à sa mise en place. C’est le prix à payer pour avoir des dispositifs riches, plaisants et efficaces